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samedi 18 juillet 2015

Top 10 des trucs qu’on doit à la Corse, qu’est ce qu’on ferait sans vous les gars

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Crédits photo (creative commons) : Wikipedia

Attention hein, la Corse, c'est pas juste un joli maquis, des chèvres et de la dynamite, non messieurs. Sans eux, la face du monde ne serait pas la même, voyez plutôt.

  1. Le Coca-Cola
    En 1863 Angelo Mariani crée une boisson fortifiante à base de vin et de de feuilles de Coca. Sa petite affaire marche bien et s'exporte tranquilou aux States par le biais du pharmacien John Smith Pemberton qui le revend sous le nom de French Wine Coca. Puis vient la prohibition, et ce respectable monsieur décide de remplacer le vin par du jus de citron et de l'eau gazeuse et, dans la foulée, de renommer sa boisson Coca-Cola. Ça vous fait pas rire de vous dire que quand le Coca était français yavait du vin dedans ? Moi si.
  2. Le parfum (pas le livre hein, le vrai, celui qui fait pschit-pschit et qui sent bon)
    François Coty entend parler de l'histoire des parfums synthétiques qui rendaient tout le biz beaucoup moins cher. Malin, notre ami s'est dit "eh oh les mecs, pourquoi qu'on en ferait pas un objet de grande consommation?" Personne n'y croyait mais le gars ne se décourage pas, crée son usine et de jolis flacons et bim à la veille de la 1ère guerre mondiale le mec est n°1 dans le monde. Et votre parfum Calvin Klein, devinez-d'où il vient ?
  3. le FBI (si, si)
    Créé en 1908 par Charles Joseph Bonaparte, le petit-neveu de Napoléon. Et on ne veut entendre personne ironiser sur le fait qu'un Corse ait créé le plus gros organisme anti-terrorisme du monde, compris ? Il est grand temps de déconstruire les clichés.
  4. La découverte de l'Amérique !
    Certes, on a aussi dit que Christophe Colomb était surtout génois, et peut-être même portugais et juif. Mais il aurait eu une maison dite natale à Calvi en Haute-Corse. Y croit qui veut.
  5. Le roquefort
    La légende dit qu'un berger corse en mal de minettes bien installé dans sa petite grotte avec son casse-croûte dans la besace, entrevit la possibilité de faire tak-tak et détala donc sans demander son reste. Il oublia bien évidemment sa sacoche, où le pain et le lait caillé de brebis s'en donnèrent à cœur joie. En moisissant gentiment, les deux aliments auraient fusionné et le berger à son retour (il avait pris son temps) aurait goûté le premier roquefort du monde.
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